Comment booster sa testostérone ?

Introduction

Nous savons tous que la testostérone joue un rôle crucial dans la santé masculine, mais sommes-nous pleinement conscients de son importance ? Cette hormone, souvent associée à la virilité, influence bien plus que la simple force physique ou la libido. Des études iraient même jusqu’à montrer que des niveaux adéquats de testostérone sont essentiels pour maintenir une bonne santé mentale, une densité osseuse robuste, et même pour réguler l’humeur et booster votre motivation.

La baisse de la testostérone peut avoir quant à elle des conséquences inattendues. Un faible taux peut entraîner de la fatigue, une perte de masse musculaire, des problèmes d’humeur, et même affecter la santé cardiovasculaire. Ce n’est pas simplement une question de virilité, mais de bien-être général.

Nous allons explorer ensemble comment booster naturellement votre testostérone, en abordant des méthodes physiques, alimentaires, et l’usage judicieux de compléments alimentaires. 

Méthodes Physiques pour Augmenter la Testostérone

L’activité physique, le sommeil et une bonne alimentation sont les piliers fondamentaux pour optimiser votre niveau de testostérone

L’activité physique.

En musculation, privilégiez les exercices polyarticulaires avec des charges lourdes tels que les squats, les soulevés de terre et les développés couchés. Ces mouvements engagent plusieurs groupes musculaires, favorisant ainsi une production accrue de testostérone pendant environs 24h.

Si vous combinez des exercices de cardio et de musculation, afin de maximiser votre taux de testostérone durant votre séance d’entraînement musculaire, il est fortement conseillé d’effectuer votre session de cardio après, et non pas avant celle de musculation.

Pour le cardio, il est montré que le cardio peut avoir des effets bénéfice sur votre production de testostérone, mais après environs 70 minutes de cardio, il semblerait que le niveau de testostérone baisse pour faire place au cortisol. Cela dépend également de l’intensité de votre cardio, plus l’intensité est élevée plus votre niveau de testostérone descendra.

En parallèle, les entraînements de type HIIT (High Intensity Interval Training) se révèlent également bénéfiques. Ils consistent en des séquences d’exercices intenses suivies de courtes périodes de repos. Par exemple, des sprints rapides alternés avec des moments de marche lente.

Concernant la fréquence et la durée, nous conseillons des séances régulières, environ 3 à 6 fois par semaine, sans excéder 70 minutes par session. Un entraînement trop long peut, en effet, avoir l’effet inverse et augmenter le cortisol, l’hormone du stress, nuisant ainsi aux niveaux de testostérone.

Le rôle du repos et de la récupération est tout aussi crucial. Après l’exercice, le corps a besoin de se régénérer. Un sommeil de qualité, une alimentation saine (avec du gras) et s’éloignait du stress chronique sont essentiels pour permettre à la testostérone de se rétablir et d’augmenter

Booster la Testostérone par l’Alimentation

Scientifiques, athlètes, pratiquants de sport et de musculation comprenons bien l’importance d’une alimentation équilibrée pour nos résultats, mais il existe une alimentation qui permet de mieux réguler les niveaux de testostérone.

Les macronutriments et les micronutriments jouent un rôle essentiel dans ce processus. Les vitamines et minéraux, notamment le zinc, le magnésium et la vitamine D, sont cruciaux. Le zinc, présent dans les viandes, les fruits de mer, et les légumineuses, contribue à la production de la testostérone. La vitamine D, quant à elle, peut être obtenue par l’exposition au soleil et par des aliments comme les poissons gras et les jaunes d’œufs.

Exemple de menu testo

Concernant les plans alimentaires, voici quelques suggestions pour une journée type :

  • Petit déjeuner : Omelette aux épinards et avocat, riche en protéines et en bons gras.
  • Déjeuner : Salade de thon avec des fruits à coques et légumes feuillus, source de zinc, magnésium et de vitamine D.
  • Dîner : Steak de bœuf avec quinoa et brocoli, combinant fer, protéines et fibres.

L’impact du régime alimentaire sur la santé hormonale est considérable. Une alimentation riche en nutriments essentiels soutient non seulement les niveaux de testostérone, mais contribue aussi à la santé globale. (Gardez à l’esprit que la diversité et l’équilibre sont les clés d’une alimentation saine.) Et si cela n’est pas suffisant, que le temps ne vous permet pas d’avoir cette rigueur, il existe aussi les compléments alimentaires.

L’importance du sommeil pour la testostérone

Les taux de libération maximaux de testostérone se situent juste avant d’entrer en sommeil paradoxal, puis pendant le sommeil paradoxal. La sécrétion de vos hormones telles que l’hormone de croissance ou la testostérone suit un rythme circadien (l’horloge interne du corps humain).

De plus, en cas de manquement à l’un de ces cycles, il n’est pas possible de le compenser ultérieurement au cours de votre sommeil ou bien, il subira un impact très défavorable. C’est pourquoi il est crucial de maintenir une habitude constante en termes d’heure de coucher et de lever.

Ainsi, par exemple, c’est le weekend, vous vous couchez plus tard que d’habitude, vous manquez votre premier cycle de sommeil et en ratant ainsi l’occasion de sécréter la plus grande majorité de votre hormone de croissance, vous ne pourrez pas rattraper cette opportunité ultérieurement ou très légèrement.

La quantité et qualité de sommeil est primordiale pour optimiser votre niveau de testostérone. Une étude montre que des participants dons le sommeil avaient été réduits de 5 heures par nuit pendant une semaine, avait un niveau de testostérone d’une personne âgé de 10 ans de plus. 

L’exposition au froid pour la production de testostérone 

 
Après le refroidissement puis le réchauffement corporel, survient un rebond de vasodilatation, entraînant une augmentation significative de l’apport sanguin vers les gonades, accompagnée d’effets neuronaux. Il est crucial de rappeler que les ovaires et les testicules bénéficient d’une vascularisation importante, avec le système vasculaire étant sous le contrôle neuronal qui régule la constriction ou la dilatation des vaisseaux.
 
Lorsque la gonade et la région environnante retrouvent leur température normale, cela induit une hyper-vasodilatation en rebond. Ce phénomène élève les niveaux de la gonadolibérine (GnRH) ainsi que d’autres hormones et transporteurs, incitant par conséquent la gonade à libérer davantage de testostérone.
De plus, l’exposition au froid permet d’augmenter les hormones norépinéphrine, épinéphrine et dopamine.
La dopamine est connue pour pouvoir stimuler indirectement la production de testostérone.

 

La science à portée de main

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